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Le Bourg-d'Iré, c'est un petit village du Segréen niché dans un paysage de bocages, un vallon traversé par la Verzée. Principalement tourné vers l'agriculture jusqu'à la fin du XXe siècle, il est désormais habité par une population active tournée vers les emplois industriels et tertiaires grâce à sa proximité avec Segré le chef-lieu du canton, même s'il persiste une agriculture plutôt engagée vers l'élevage et la production de pommes à cidre.
 
Le Bourg-d'Iré a une histoire très ancienne puisque son nom provient de la période gallo-romaine.
La période révolutionnaire a marqué fortement ce village, le prêtre et le vicaire de la paroisse ayant refusé de prêter serment. Un prêtre se cache dans la région et est sollicité pour baptiser et marier  les paroissiens des environs. 1
En juillet 1794, les Chouans conduits par le général d'Andigné s'arrêtent dans une ferme sur la route en direction de Noyant-la-Gravoyère tout proche pour y passer la nuit. *

Au XIXe siècle le comte Alfred de Falloux 2, nommé par Louis Napoléon Bonaparte au ministère de l'instruction publique et des cultes, hérite de son père le château de la Maboullière où sa famille avait l'habitude d'y passer l'été. 
Dans les années qui suivirent, il s'appliqua à moderniser l'agriculture de cette commune commençant par la ferme modèle près de son château et poursuivant en instaurant des règles d'hygiène et s'intéressant au croisement des races de bétail ainsi qu'aux techniques nouvelles de l'époque  (amendements des sols, engrais et mécanisation ...). Les habitants ont dressé sa statue dans le bourg face au château
.

Par ailleurs, il offre un lavoir moderne à ce village où se retrouvaient les femmes du village dont Clémentine ma grand-mère et Aline ma grand-mère paternelle.
En 2018, les nouveaux propriétaires du château de la Maboullière, après d'importants travaux, renommé après le passage de Alfred de Falloux "château de Bellevue", honore ce personnage important en donnant son nom au château.
Malheureusement, une polémique opposant les propriétaires et amis du château et promoteurs d'éoliennes, le château est à nouveau en vente.
On notera aussi la présente d'un autre château dans ce petit bourg celui de la Douve qu'on aperçoit de la route en arrivant de Loiré et plus bas quand on se promène du côté de l'étang.
Mes arrière-grands-parents, Clémentine et Michel Édouard Sortant arrivent au Bourg d'Iré après leur mariage avec Georges âgé de moins de 3 ans. Ils habiteront chez le père de Clémentine, Jacques Guilleux (1824-1901) qui travaillait avant la mort de son père, meunier au moulin de la Haute Bergée, terres implantées d'un côté et de l'autre de la Verzée à la fois sur la commune de Combrée et du Bourg-d'Iré. A l'époque, Jacques dut alors abandonner cette profession et devint  journalier. 
A leur arrivée au Bourg-d'Iré, Michel prendra un travail de journalier et Clémentine celui de ménagère et blanchisseuse pour subvenir aux besoins de la famille. Elle se rendra souvent au lavoir tout proche de son habitation dans la rue qui borde l'entrée du château peut-être avec sa mère, Clémentine Jacquelin, qui vivait encore à cette époque. 
Quant à Georges, mon sosa 4, qui avait épousé Aline Peltier en 1905, vécut aussi au Bourg-d'Iré jusqu'après la naissance de son huitième et dernier enfant. 3
 
 
 
voir le rdvAncestral de janvier 2017 "Jeanne Desgrées dans la tempête révolutionnaire" histoire d'une paroissienne de Combrée, village voisin
2 voir Alfred de Falloux au Bourg d'Iré  et aussi une autre vision d'Alfred de Falloux par Danielle Sallenave dans son livre "L'églantine et le muguet"
3 un article écrit dans le cadre du défi RMNA 11 Novembre 1918 au Bourg-d'Iré
 
 
 
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Tag(s) : #Challenge AZ 2020, #Généalogie paternelle, #Anjou
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