L'Isle Briand est une "presqu’île", entre la Mayenne et l’Oudon, situé sur la commune du Lion-d'Angers. En 1974, on y a installé un haras national sur le domaine racheté par le Conseil Général de Maine-et-Loire.
Chaque année, s'y déroule une compétition réputée, le Mondial du Lion.
Le château du XVIIème sur le domaine de l'Isle Briand
A partir du domaine de l'Isle Briand, on peut apercevoir «la séparation en deux d’une île située sur la Mayenne, face au château, pour dégager une perspective» donnant sur le moulin de Varennes.
Le moulin de Varennes
Histoire
Autrefois, ce lieu entre la Mayenne et l’Oudon, avait une importance stratégique. Sur cette «presqu’île», un camp militaire romain a longtemps séjourné, ce qui a peut-être apporté son nom à la ville actuelle du Lion d’Angers, signifiant selon certains toponymistes, «Légion d’Angers». Des traces du néolithique, des vestiges archéologiques y ont été trouvés.
En 1043, le domaine appartient à l’abbaye du Ronceray et porte le nom «Isle Terra Insule». Le nom Isle Briand n'apparaîtra que vers la fin du Moyen âge, au XVe siècle, quand la Seigneurie de la famille Briand en devient priopriétaire.
Plus tard, la famille d’Andigné, bien assise dans le Haut Anjou l'acquiérera et la transmettra sur plusieurs générations, de 1491 à 1872.
En 1043, le domaine appartient à l’abbaye du Ronceray et porte le nom «Isle Terra Insule». Le nom Isle Briand n'apparaîtra que vers la fin du Moyen âge, au XVe siècle, quand la Seigneurie de la famille Briand en devient priopriétaire.
Plus tard, la famille d’Andigné, bien assise dans le Haut Anjou l'acquiérera et la transmettra sur plusieurs générations, de 1491 à 1872.
Au XVIème siècle, on note la présence d'une forteresse remplacée en 1775 par un château d'agrément, construit près de la rivière, la Mayenne, accompagné d'une ferme et de communs.
Image Gallica, extraite du "Bulletin de la Commission Historique et Archéologique de la Mayenne 1921 (S2 -T37)" pages 148 - 149 - 150
A cette époque le moulin était sous dépendance du Seigneur d'Andigné et c'est lui qui par cet acte, en commandait les réparations à un charpentier; parfois c'était le meunier qui se chargeait de l'affaire, mais ici, le travail était sans doute trop difficile et nécessitait certainement des compétences particulières,
* Notez que ce Mathurin Guilleu n'est pas lié à notre branche, Il est le descendant de cultivateurs de Montreuil-sur-Maine où il demeure. De nombreux Guilleu sont issus de Montreuil.
Les meuniers de Varennes
Mon ancêtre Joseph, sosa 288, est arrivé dans ce moulin une vingtaine d'années plus tard, toujours au service des seigneurs du lieu.
Jospeph décéda tès jeune; il avait à peine 25 ans. La descendance de Joseph se limita à un unique fils resté vivant.
Sa veuve, Madeleine Marquis, et sa nouvelle famille travaillèrent à leur tour au moulin de Varennes au Lion d'Angers.
A l'âge adulte, Joseph Guilleu, mon sosa 144, leur fils, y devint aussi meunier.
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On peut alors se demander pourquoi le mariage a été célébré hors de la paroisse de référence : est-ce une faveur qui a été accordée? l'autorisation viendrait peut-être du côté pratique, du fait de la proximité de l'Isle, même si pour l'atteindre, il faut traverser la rivière Mayenne en bateau? Notons que tous les autres actes de la famille ont été écrits dans les registres de Thorigné, excepté pour le père du marié et ses deux frères décédés en bas âge, morts une vingtaine d'années plus tôt, inscrits au Lion d'Angers.
Le choix du lieu de la célébration du mariage reste une énigme.
Ce couple a donc eu le privilège de se marier dans la chapelle de l'Isle, chapelle seigneuriale, ce qui paraît assez étonnant ! En tous cas, on apprend au hasard de la lecture de cet acte qu'une chapelle existait sur l'Isle-Briand dans la première partie du XVIIIème siècle.
Sources : AD 49, Base Mérimée, Gallica