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Cortège d'une noce paysanne / Pierre Brueghel le jeune

 
Pour commencer, je vais citer J. L. Beaucarnot dans la revue "Nos Ancêtres" parlant des mariages des meuniers et qui introduit parfaitement l'article du jour :
«L'endogamie, habituelle autrefois, y sera ... particulièrement forte : un meunier n'épouse guère qu'une fille de meunier (à défaut une fille de laboureur aisé, d'artisan ou de commerçant important). Il en résulte de véritables dynasties de meuniers qui se succèdent dans certains moulins, aussi bien à vent qu'à eau, et se partagent généralement la plupart de ceux de leur région.» C'est bien ce qu'on pourra constater ci-dessous.

Familles de meuniers et alliances

Madeleine Marquis, mon Sosa 289, veuve de Joseph Guilleux, mon sosa 288, se remarie avec René François, fils de Julien, meunier en Mayenne, dont elle aura 5 enfants dont 3 garçons et 2 filles, les demi-frères et sœurs de Joseph Guilleux, mon Sosa 144.
 
Les François par leur alliances  deviendront aussi une importante famille de meuniers dans cette région proche d'Angers.
René, l'aîné, s'alliera à une famille de meuniers les Soreau, en épousant leur fille Mathurine.
Pierre, le plus jeune des garçons épousera, Jacquine Burgevin, la nièce de Marie Burgevin, mon Sosa 145 et de Joseph, mon Sosa 144.
 
Marie Guilleux, sœur de Jacques Guilleux, mon sosa 72, épouse François Richou en 1763; la position sociale de cette lignée s'élèvera au fur et à mesure des années.
 
 

Les Richou se rattachent donc à notre branche par le mariage en 1763 de Marie Guilleux, sœur de Jacques Guilleux, mon sosa 72. Elle est donc la tante de mon sosa 288, Joseph Guilleux.

De ce mariage naîtra une descendance qui régnera sur presque tous les moulins de la Mayenne en Anjou pendant que le niveau social des autres branches s'affaiblira. Ils créeront les minoteries industrielles dont on aperçoit encore les bâtiments abandonnés de Montreuil-sur-Maine à Grez-Neuville. Une de leurs branches en tirera un immense parti et deviendront au XXème siècle banquiers ou élus en Maine-et-Loire.

Voir ce document de Claire Steimer , conservatrice du patrimoine.

La famille Guilleux, Richou et Soreau vont alors constituer des alliances très étroites avec des liens de famille vraiment très proches.
 
Les Soreau sont reliés :
- aux Guilleux par le mariage en 1765 de Madeleine Guilleux, la sœur de Jacques Guilleux, mon sosa 72, avec François Soreau dont la famille s'est installée au moulin de Sainte-Gemmes d'Andigné
- mais aussi aux Richou par Pierre époux de Renée Soreau
- et encore aux François par Mathurine Soreau, épouse de René François*
Les deux derniers sont frère et sœur
et le premier leur neveu.
 
* René François est le demi-frère de mon sosa 288, Joseph Guilleux. René François est donc, un grand-oncle de Jacques, cité plus haut, mon sosa 72.
 

Dans l'ascendance des Guileux, on trouve des lignées qui sont les ancêtres de toutes celles citées ci-dessus.

Les Burgevin sont aussi une famille de meuniers, dont René, mon Sosa 580, exploitait un moulin au faubourg Saint Lazare à Angers.
Après son veuvage, il se remarie et on retrouve la famille à La Membrolle-sur-Longuenée en 1698, puis à Montreuil-Belfroy où il décède en 1701. (BMS 1667-177 vue 78), Marie Burgevin, mon Sosa 145, citée plus haut, est sa petite fille. 
 
 
 

Notons aussi, la famille Ollivier, venue de Ménil en Mayenne, proche de Montreuil sur Maine, dont Charles, mon Sosa 1164 est le plus ancien des ancêtres meuniers que j'ai trouvés.

Une alliance se fera avec la famille Burgevin par sa petite fille Marie Ollivier, mon sosa 291 qui épousera le fils de René Burgevin cité plus haut, Michel Burgevin, père de Marie Burgevin, mon sosa 145 dont j'ai déjà parlé.

 

Les Cochin se sont alliés à la branche Burgevin par le mariage de Perrine Cochin avec Pierre Burgevin. Au XVIè, ils étaient meuniers à la Chapelle sur Oudon, ensuite on les retrouve à Ragon au Lion d'Angers avec un passage au moulin de Varennes toujours au Lion d'Angers. Leur descendante Perrine épouse Pierre François Burgevin et s'installe à la Himbaudière; plus tard, leur fille Perrine Burgevin épousera Joseph Guilleux, mon sosa 36 qui, lui-même, travaillera à la Himbaudière jusqu'à son deuxième mariage à Andigné.
Pierre Burgevin fils, son beau-frère et petit-cousin restera à la Himbaudière après son départ pour Andigné, tout proche.
Toutes ces familles ayant créé des alliances matrimoniales, les branches différentes s'en trouvent entremêlées et les « cousins » se retrouvent dans les mêmes moulins au fil du temps, principalement sur la Mayenne mais aussi sur l'Oudon et pour ma branche iront même jusque sur la Verzée.
 
 
Dans un autre article, je parlerai des Granger, une lignée de meuniers du sud de la Mayenne, liée à Jacques mon sosa 72. Voir L comme Le Lion d'Angers
 
 
 
 
 
 
Tag(s) : #Anjou, #Challenge AZ 2016, #Guilleux, #Meunerie, #Moulins
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