Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mon ancêtre de St Domingue et sa famille


Magdeleine, mon aïeule à la 7ème génération, fille de Françoise Jouve, une esclave nourrice et d’Antoine Delaître, dont on ne sait pas grand chose, fut confiée ainsi que Nicolas son frère son aîné, aux « bons soins du Sieur Fortier de Chevigné » qui les accompagna en France. Ce Seigneur de Saint Georges sur Loire avait fait partie des milices d’Infanterie de St Marc et avait sans doute connu leurs parents.
Quelles étaient leurs relations ? Qui était leur père ? Un colon blanc ? Un esclave affranchi ? On sait qu’il était «entrepreneur de bâtiments» selon certains actes, menuisier selon d’autres ce qui signifie certainement qu'il construisait et réparait des bateaux. Rien de plus ! Son fils Nicolas dont on retrouve trace en Maine et Loire autant qu’en Loire Atlantique était aussi maître menuisier ; sans doute né en 1728 il a vécu semble-t-il depuis 1769 à Nantes dans le quartier du quai de la fosse , paroisse de St Nicolas. Peut-être participait-il, tout comme son père à St Marc, à la construction des bateaux.

Sur les actes le concernant on ne trouve pas la trace des notables dont on a déjà parlé sauf un jeune négociant Claude Curié. Nicolas se marie en juin 1770 avec Perrine Cresnoux qui décède un an plus tard, et se remarie avec Françoise Virmain en octobre 1783, mariage dont naîtra un fils Nicolas un an plus tard, seul enfant dont on a retrouvé la trace. A noter qu'il sera présent en 1802 au mariage de son neveu, Louis Stanislas, fils de sa soeur.

On trouve en revanche la présence de son beau-frère, mon ancêtre Philippe, sur ces actes le concernant. Philippe signe aussi l'acte de décès de sa soeur, Sébastienne en 1792, dernier acte signalant sa présence. En effet,  je n’ai pu retrouver trace du décès de Philippe. Je continue les recherches en envisageant diverses possibilités Aurait-il, par exemple, participé aux batailles qui ont ensanglanté la région pendant la révolution? De la même façon, on ne retrouve pas de traces de 4 de ses fils nés en 1774, 1775 et 1778. 

Après leur mariage, la présence de Philippe et de sa femme Magdeleine est remarquée sur les chemins d’Angers à Nantes, notamment lors du décès d’un de leurs fils en 1775 cour du Sanitat à Nantes; cependant leur séjour fut sans doute de courte durée puisqu’un autre de leurs enfants est né en décembre de la même année à Saint-Georges.

Magdeleine , quant à elle,  a continué à habiter à St Georges au moins jusqu’en 1821, certainement seule, sans la présence de sa fille demeurant à Angers, et de ses autres fils, dont on ne connaît pas le parcours, sauf l’un, Antoine, qui est mort en 1809 durant la campagne d’Espagne de Napoléon. Elle a fini ses jours en 1823, dans l’habitation de son fils, Louis Stanislas, à La Fardellerie de La Tourlandry.

 


 

Pour retrouver tous les articles concernant cette ascendance, voir la page Ma Généalogie
 

  A découvrir ci-contre les pages sur Saint Domingue et l'Anjou

 

 

 

Tag(s) : #Généalogie paternelle, #Esclavage, #Ancêtres angevins, #Magdeleine, #Saint Domingue et l'Anjou
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :