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Aujourd'hui, lettre Z du dernier article du #Challenge AZ pour le bois des Zouaves que j'ai eu bien du mal à localiser sur une carte!

http://webart.omikron.com.pl/PAINT/AUTHORS/RACZ_AL/

Par Aleksander Raczyński — Domaine public
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Il existe dans les JMO beaucoup de lieux auxquels on associe les Zouaves, un nom probablement donné à cause des unités des Armées d'Afrique engagées dans la Grande Guerre qui avaient probablement combattu là à ce moment-là ou dans de précédentes guerres. Ce sont des tranchées, un ouvrage et même une vallée et deux bois, l'un dans l'Oise dans le secteur de Tracy-le-Mont et celui qui m'intéresse ici, celui situé du côté de Sillery au sud-Est de ,Reims,
C'est maintenant le nom d'une rue d'un quartier proche de la Nécropole de Sillery-Bellevue mais absent du plan IGN, cependant visible sur les autres cartes IGN.
Le bois des Zouaves se situe à l'arrière ce quartier.
 
Après leurs entraînements à La Courtine (Creuse), les nouvelles recrues et la réserve du 411è avaient été, à leur arrivée dans la Marne mi-avril 1915, répartis dans plusieurs villages de la Champagne vigneronne, dans l'attente de participer aux combats.
Un mois plus tard, ils allaient s'y confronter au moment de relever deux bataillons dans le secteur relativement calme de Taissy, au sud-Est de Reims. Ils y restent pendant une quinzaine de jours.
Puis, fin mai 1915, le 411è est intégré à la 123è DI, et va découvrir ses premiers combats de la guerre. La division prend position dans les premiers jours de juin sur un front au Sud de la ville de Reims étendu jusqu'à 600m vers la Croix de La Pompelle; le Bois des Zouaves est situé sur ce Front ainsi que la tranchée de Sillery-Prunay. La division y restera presque trois mois.
On peut visualiser la position de la 123è DI sur les cartes du site "Cartographie 1914-1918".
Là le secteur est plus agit; les soldats du régiment sont "témoins de violentes luttes d'artillerie" car l'ennemi "harcèle continuellement". ils passent leurs nuits à creuser les tranchées, refaire les abris ... pour réparer les dégâts causés par le bombardement.
Des patrouilles sont faites chaque nuit, devant le front de la division dans le but de tendre des embuscades et de faire des prisonniers. C'est ainsi que le 17 juillet après quelques escarmouches, une patrouille française envoyée a pu constater que l'ennemi était occupé à réparer leurs tranchées endommagées après cette attaque française.
Mais c'est au tour d'une patrouille française du 412è d'être attaquée et perd un de ses hommes. Les jours qui suivent, des bombardements se font plus violents sur tout le secteurs de la division.
Pendant le mois d’août, les soldats du 411èRI changent de cantonnements successivement de Rilly à Mailly puis de Verzenay à Ville-Dommange, vivant les mêmes attaques et contre-attaques avec une intensité variable selon les jours.
Le 4 août des bombardements s'abattent sur la gare de Verzenay;  20 obus tombent sur la ville où un habitant est tué et deux femmes blessées.
 
Dans la deuxième moitié du mois d'août, la Division est employée aux travaux d'une nouvelle organisation. Puis la dernière semaine de ce mois, la Division se met en mouvement pour se diriger dans le secteur de Pontavert dans l'Aisne.
 
Sources :
 
- JMO 123ème DI
- Historique du 411ème RI
- Cartographie 1914-1918 : http://www.carto1418.fr/19150614.php
 
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Tag(s) : #challenge az 2018, #Guerres
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