Pour mon #ChallengeAZ du jour, la lettre T traite des tranchées reconstitués par un groupe de passionnés.
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J'ai évoqué ici plusieurs fois les combats de Champagne dans lesquels s'est retrouvé Joseph, mon grand-père qui même s'il n'y a pas connu les plus terribles qui s'y sont déroulé de 1914 à 1915, il y a perdu beaucoup de ses camarades de régiment.
Son régiment s'y est battu dans la région de Massiges, au nord-Est du village dans les tranchées de Posen et d'Haraucourt. Je vous ai raconté comment son régiment y est arrivé sous la pluie et a découvert «d'interminables boyaux creusés dans la craie blanche, remplis d'eau et d'une boue gluante.»
Lors de notre visite de l'été 2016, nous avons découvert les tranchées, sèches cet été-là, tout le contraire de ce qu'ils avaient connu pendant les terribles combats.
Carte d'Etat Major - la Main de Massiges
La Main de Massiges tire son nom de la forme de son contour qui rappelait grossièrement une main. Le village au sud s’appelant Massiges. Situé sur une hauteur, chacun des "doigts" constituait une forteresse naturelle. Et voilà qu'une «équipe de passionnés a décidé d’acheter en 2008 une partie du champ de bataille ... et de le mettre à la disposition de l’association "la Main de Massiges".»
«Avec les documents d’époque (vues aériennes, cartes…) le sillon original des tranchées est retrouvé grâce au décapage de la terre végétale, effectué à l’aide d’une pelleteuse.
Le creusement, lui, se fait manuellement.»
Le réseau de tranchées a été reconstitué avec des installations reconstruites avec des documents d'époque, notamment cartes postales qui sont affichées sur le site, cartes etc...
L'arrière a été aussi reconstitué «comme un poste de secours remis en état dans le respect de l'agencement» de ces années de guerre, avec des matériaux du lieu lui-même.
Les bénévoles ont dû recreusés «de la tranchée de 1ère ligne française, à l’endroit exact où elle passait.»
Il faut creuser à la pelle et à la pioche ainsi qu’ajouter un étayage afin d’éviter qu’elle se rebouche à nouveau.
Il faut aussi étayer, «des créneaux, des abris, des claies, des réseaux de barbelés, des chevaux de frises…»
Puis aménager dans le modèle de l'époque en s'appuyant sur des photos d'époque; aussi, les restes à dégager d'un abri observatoire bétonné.
Le travail fourni est considérable «pour un nombre incalculable d’heures de travail manuel».
Plusieurs panneaux photos sur le parcours permettent aux visiteurs une superposition de vues d'époque et des explications sur ce que pouvait être les lignes de combats et leur arrière pendant de la guerre.
Sources :
- Nos photos de l'été 2016
- Site de l'association ( http;//lamaindemassiges.com/index.htm) que je vous recommande d'aller découvrir (entre parenthèses citations du site)
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