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Ce village situé à 11 km au nord de Verdun a été le lieu de terribles batailles du début de la guerre à 1918. La reproduction d'une carte postale sur les lieux de souvenir montre la place de l'église qui en est le point central vers lequel se rejoignent plusieurs rues, place où se situent la mairie-école entourée du cimetière.
La Chapelle construite en 1932 à l'emplacement de l'ancienne église
Le début des combats dans la commune ont lieu dès septembre 1914 dans des tranchées creusées dans le village. Les habitants vivent en alerte permanente.
Le 12 février, l'autorité militaire donne l'ordre aux habitants d'évacuer Louvemont dans les 24 heures. Les autorités ont des difficultés pour trouver des points de chute à ces nouveaux réfugiés.*
C'est le 21 février que débute la bataille de Verdun. Dès 6h30, ce jour-là, le village subit un intense bombardement. Il est perdu par les français, le 24 février 1916, malgré la résistance des soldats sur place jusqu'au lendemain soir. Pendant des mois, de durs combats se livrent dans le secteur. Les 15 et 16 décembre 1916, enfin, quatre divisions mènent une résistance farouche et reprennent le village malheureusement disparu "totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands". Les Allemands abandonnent définitivement la Côte du Poivre, Louvemont et Bezonvaux en ruines.
C'est l'un des villages français détruits durant cette guerre qui n'a jamais été reconstruit. Déclaré «village mort pour la France» à la fin des hostilités, il fut décidé de conserver cette commune en mémoire des évènements qui s'y déroulèrent. La commune est aujourd'hui administrée par un conseil de trois personnes désignées par le préfet de la Meuse*.
Dans l'impossibilité absolue de se rétablir sur les lieux, à cause des risques d'explosion et du sol empoisonné, les habitants sont relogés dans des baraques en bois provisoires et l'espace du village détruit a été alors planté d'arbres.
Un espace pour le visiteur a été mis en place avec photos de cartes postales montrant les lieux du village au milieu de quelques restes de murs de bâtiments détruits.
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Le régiment de mon grand-père a participé à des combats dans cette zone du 15 janvier au 5 mai de cette année-là, mais difficile de savoir où exactement tant les unités se déplaçaient selon les fronts et les besoins en cette période de combats intenses.
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