Les Guilleu ou leurs garçons-meuniers qui devaient parfois livrer la farine, empruntaient certainement les chemins de la paroisse qui reliaient un lieu-dit à l'autre jusqu'à l'un des paroisses voisines.
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Comme les autres villageois, sans doute, Jehan, se rendait-il en forêt de Longuenée, qui s'étendaient jusqu'au Plessis-Macé, empruntant le chemin de l'Hermitage qui la traversait; certains pour y «trouver du bois de chauffage» d'autres «du charbon de bois» ou «du gibier». Autrefois et encore à l'époque de Jehan, les villageois devaient rétribution pour une partie de leur chasse au seigneur du Plessis-Macé tandis que le prieur de même lieu avait des droits sur cette forêt et «pouvait y mettre deux cent porcs en pacage».
Il est à noter que, plusieurs siècles auparavant, le roi Louis XI lui-même aimait venir y chasser lors de ses passages en Anjou. Cette forêt avait favorisé le développement du village depuis le XIIème siècle d'abord grâce aux charbonniers qui étaient assez nombreux, vivant dans des loges en lisière de forêt car leur activité participait aux besoins des villageois.
D'autres chemins qu'ils ont, certainement, moins souvent parcourus, conduisaient vers l'Ouest et le Sud-Ouest vers La Pouëze, Vern d'Anjou et Gené, comme celui de "la Croix-Robert" vers la Pouëze, "La Croix Poirier" vers Gené ou le "Grand chemin" de Brain à Vern d'Anjou.
* voir article B comme Brain (2)