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Nyoiseau est une commune du Segréen composée de plusieurs quartiers situés pour deux d'entre eux à l'est du vieux bourg : la cité de Brèges où ont vécu les générations de mineurs travaillant à la mine de fer du Bois 2, et un autre quartier bien plus récent, celui de la Perdrière sur la route de Segré, tout près duquel est installée une zone d'activités artisanales, industrielles et tertiaires. Un autre est plus proche du bourg, celui de la Tremblaie.
OpenStreetMap
Au sud, à environ 2 kms vers les hauts du bourg, on trouve située sur le territoire de la commune une ancienne cité minière, celle du Bois II, tout proche du carreau de la mine de fer. Ce quartier est constitué de 3 rangées de petites maisons jumelles bordées par des jardinets; elles avaient été construites par les exploitants de la mine pour leurs ouvriers; une autre rangée, à l'Ouest de la cité, comporte quelques maisons un tout petit peu plus spacieuses et au bout deux grandes maisons où vivaient des cadres de l'exploitation minière. Le nom d'une résistante de la seconde guerre mondiale, Geneviève Verger1, a été donné à la rue principale de cette cité des mines. Elle y a vécu et l'école du village porte désormais son nom. 
Collection personnelle
Rue Geneviève Verger au Bois 2
A noter ici qu'une cité du même type a été créée dans les années 1913-1915 à l'ouest de la mine sur le territoire de Noyant-la-Gravoyère à la même période que celle de Brèges et celle de Charmont, cette dernière à environ 2 kms au Nord-Est du bourg de Nyoiseau et proche d'un site minier celui de la Ferrière.

La mine de fer a fermé en 1985.
La population a alors perdu son caractère à dominante minière et présente actuellement une image bien plus diversifiée avec une dominante agricole et des activités artisanales et industrielles. Une partie de la population active travaille à l'extérieur, notamment à la ville toute proche de Segré.

Notons aussi l'implantation déjà ancienne d'un lycée-collège ouvert en 1880 au château d'Orveau non loin du bourg.
Dans le bourg, on trouve encore d'anciennes maisons édifiées du 16ème siècle au 18ème. D'autres aux limites du bourg ont été construites plus récemment au 20ème.
Ici comme dans le reste du Haut-Anjou, les toits sont en ardoises puisque la région est parcourue par de nombreuses veines de ce matériau. L'histoire du bassin est marquée par l'exploitation tant de l'ardoise que du minerai de fer. A Nyoiseau, ces activités remonte au Moyen-âge voire plus avant encore. 
On n'oubliera pas un édifice remarquable, l'ancienne Abbaye royale de Nyoiseau. Fondée au 12ème siècle par un disciple de Robert d'Arbrissel à l'origine de l'abbaye de Fontevraud, cet ensemble de bâtiments a été construit à partir du 12ème siècle, mais les quelques traces qui en restent aujourd'hui ont été construites à partir du 17ème siècle. Dès l'origine, une femme est nommée pour la diriger. Au 16ème siècle, c'est la famille du Bellay qui choisit d'y placer trois abesses successives ce qui va à l'encontre de la règle de Saint Benoît pour laquelle la mère supérieure doit être élue par les religieuses de sa maison*. Mais en 1616, le roi Louis XIII intervient pour rétablir l'ordre bénédictin, imposant Françoise Roy, auparavant abbesse de l'abbaye de Nevers,  qui fait désormais observer la règle de Saint Benoît. Jusqu'à la révolution, l'abbaye a eu 38 abesses bénédictines.
Puis arriva la Révolution, et la confiscation des biens de l'Eglise entrainèrent l'expulsion des religieuses et la vente des biens. Mécontents, les chouans incendièrent l'abbaye pour éviter qu'elle ne devienne une caserne. Brûlée à trois reprises, ce qui en resta a été très dégradé. Cependant au 20ème siècle, la partie qui accueille aujourd'hui la mairie fut restaurée.
mur du cloître
 
logis des aumôniers
 
grande salle et logis de l'économe
 
actuelle mairie
 
Romain Bréget, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

 

***

La seule branche de mon arbre qui apparaît sur les registres de Nyoiseau au tout début du 17ème siècle, c'est celle de la famille FREULON. 
Trois générations s'y seront succédé de René, mon sosa 4996 et son épouse Perrine GUYON ainsi que leurs 7 enfants dont le cinquième, mon sosa 2496, René qui a épousé Jeanne CAMUS. Ces derniers auront ici 8 enfants dont leur aîné, René mon sosa 1248.
René qui voit le jour le 23 août 1640 à Nyoiseau, quittera ce lieu pour se marier avec Françoise GAIGNEUX à Chazé-sur-Argos où ils décéderont et leurs trois enfants resteront au moins jusqu'à leur mariage comme Sébastien, mon sosa 624, et son épouse Jeanne GAUDIN qui se déplaceront par la suite à Vern-d'Anjou. On retrouve plus tard leurs descendants à la Pouëze jusqu'à Marie FREULON qui épousera Louis JAGUELIN (voir descendance des JAGUELIN article "B Bourg-d'Iré"). Notez qu'il est le fils de Jeanne DESGRÉES (voir RDVAncestral de janvier 2017)

 
 
 
Sources :
 
1  Lien vers l'article : Hommage à Geneviève Verger
- Photos Wikipedia et collection personnelle
 
 
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Tag(s) : #Challenge AZ 2020, #Généalogie paternelle, #Ancêtres angevins
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