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La Verzée à Pouancé d'après Kormin

La Verzée est une petite rivière, affluent de la rive droite de l'Oudon. Elle est donc un sous-affluent de la Mayenne puis de la Loire.
Elle prend sa source à Soudan tout près d'un lieu-dit nommé "Verzée".
Elle arrose Soudan et Villepot, communes de Loire-Atlantique, puis Pouancé, La Prévière, Armaillé, Noëllet, Le Tremblay, Combrée, Noyant la Gravoyère, Le Bourg d’Iré, Sainte Gemmes d’Andigné, en Maine-et-Loire; elle se jette dans l'Oudon à Segré.
     
 Pour mieux lire l'image cliquez pour agrandir  
 
Deux affluents pricipaux : la Nymphe qui traverse Noëllet, l’Argos qui se jette dans la Verzée à Ste Gemmes d'Andigné 
Longueur = 52 km
Superficie du bassin = 410  km2
Pente moyenne = 1,3 m/km
 
 
Source des Données : bvoudon.fr
 
Confluent de la Verzée (à gauche) avec l'Oudon

 

Les moulins sur la Verzée
 
 

Pouancé

Sur le cadastre napoléonien, on trouve 3 moulins :

"Le grand moulin" au bout de l'Etang de Saint Aubin, au pied du château

"Le moulin de la fontaine" sur la Verzée au pied du quartier appelé "Quartier de la Verzée.

"Le petit moulin" aussi sur la Verzée au sud-ouest de la ville. Il semble qu'il dépendait au XVIè siècle de la paroisse d'Armaillé.

A cette époque, tous ces moulins appartenait à la baronne de Pouancé. Mais il n'y a aucune mention du moulin de la fontaine.

 

Armaillé
 
En 1541, est mentionné le moulin de la Gillaudière, moulin à farine et le Moulin de Terre, moulin à foulon, deux moulins dépendant de la baronnie de Pouancé que tous les sujets sont en obligation de fréquenter sous peine d'amendes.


By Romain Bréget

Ancienne Minoterie d'Armaillé

Il existait déjà au XVIè et XVIIè siècles un moulin à la Marqueraie. Mais il devait dépendre au XIXè de la commune de Noëllet.

Les moulins du bourg ont été remplacés en 1863 par un moulin industriel auquel on a ajouté une haute cheminée en 1869.  Il a fonctionné jusqu'en 1958 alimenté par l'étang. Elle conserve encore à l'intérieur ses machines.

 

Noëllet

La Marqueraie

La Motte

Le moulin Acre

Le moulin du Sillon

Le Moulin Sorin

Le moulin de Beaumé

Noëllet est le village qui comptait le plus de moulins parmi les communes baignées par la Verzée.

On en a compté 7 au début du XIXè siècle dont un sur la Nymphe affluent de la Verzée.

Le moulin de la Motte appartenait au seigneur de la Jaille dans le deuxième quart du XVIIè siècle.

Le moulin Sillon (ou Seillon) appartenait au XVIè au Seigneur de la Roche Normand et le moulin Sorin au Seigneur d'Andigné dans la deuxième moitié du XVIIè.

 C'est au moulin de Beaumé que je retrouve deux de mes ancêtres, garçons meuniers  au XIXè siècle. (voir l'article "D comme Derniers meuniers" )

 

Le Tremblay

Le moulin Colin

Le territoire du Tremblay est délimité au Nord par la Verzée. Le moulin Colin est donc situé au nord du village.

C'était autrefois un moulin à foulon qui a appartenu au XVIIIè siècle au Seigneur des Landelles à Combrée.

 

Combrée

Un seul moulin sur la Verzée, la Haute Bergée, qui se situe sur la Verzée et on le situe aussi au Bourg d'Iré. Sans doute la raison pour laquelle les actes concernant mes ancêtres meuniers sont tantôt rédigés à combrée, tantôt au Bourg d'Iré.

 

Le Bourg-d'Iré

Le moulin de la Haute Bergée

Le moulin du bourg

Le moulin de Pommeraye

Le moulin de la Visseule

Le moulin de la Haute Bergée (ou Bergère selon les documents) ne fonctionne plus. Une petite retenue d'eau aidait à faire tourner la roue du moulin.

Le moulin du bourg  a été exploité par des meuniers de la lignée bien connue des Péteul (Paiteul) comme le moulin à vent tout proche. Reconstruit après 1850 sur l'impulsion d'Alfred de Falloux*, il disposait d'une roue verticale qui avait disparue. On vient de réinstaller ce symbole récemment. Le bâtiment du moulin comporte un comble. Il s'intègre dans le style "pittoresque" commun aux autres bâtiments alentour, comme la conciergerie du château, le lavoir ...

Il a cessé de produire au début du XXè siècle.

Le moulin de la Visseule possédait autrefois une roue à aube couverte.

C'est un ancien moulin de berge qui ne fonctionne plus mais il reste quelques bâtiments abandonnés qui pourraient être une remise et le petit logement du meunier.

Il a été aussi un lieu où se sont retrouvés de nombreux membres de la famille Peteul.

Le moulin de Pommeraye a connu lui aussi des meuniers de la lignée des Péteul.

En 1859, il disposait d'une roue et de 3 paires de meules.

En 1898, il se dote d'une machine à vapeur. Mais en  1946, il cesse de fonctionner; c'est le dernier moulin du Bourg d'Iré.

la roue, le barrage du moulin du Bourg

 

Sainte-Gemmes d'Andigné

Le moulin de Champiré

Le moulin Vasset

Le moulin de Quincampoix

Le moulin de l'Homme

Le moulin de Champiré dépendait de la seigneurie d'Orveau avant la fin du XVIè siècle date à laquelle il passe aux seigneurs d'Andigné. Le moulin a été restauré dans la seconde partie du XXème siècle.  Un moulin à vent y avait été associé dans le courant du XVIIIè siècle.

Le moulin de l'Homme dépendait dès le XVIè siècle du prieuré de Sainte Gemmes. Le moulin semble construit au XVIIIè et amélioré à la fin du XIXè par l'installation d'une machine à vapeur ainsi qu'un nouveau logis pour le minotier.

Le moulin de Quincampoix est le seul moulin à eau qui est encore actuellement en fonctionnement sur la Verzée grâce à l'installation d'une minoterie moderne, (voir article de Ouest-France ci-dessous) Il daterait du XVIIIè siècle.

moulin à eau de Champiré

moulin à vent de Champiré

Article du 19 juin 2013 (Ouest-France)      Cliquez sur l'image pour lire l'article

Autre article de Ouest-France ici

 

Sources : «Faim de Pain» de l'Association Présence du Haut-Anjou, AD 49, Cadastre napoléonien, Base Mérimée

Tag(s) : #Rivières, #Moulins, #Anjou, #Challenge AZ 2016, #Meunerie
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